The Legendary Lightness est à écouter attentivement

Derrière The Legendary Lightness se cache Daniel Hoby, guitariste et artiste studio. Noyau dur d’un nouveau projet indie-rock auquel se sont rattachés deux musiciens supplémentaires. Entre séparations et pauses, 2017 – sortie prévue pour le 21 avril – est synonyme de nouvel album pour la bande à Hoby. « April Hearts » est un opus qui s’écoute attentivement et plusieurs fois. À commencer par le premier titre, « April Hearts », qui démarre timidement restant sur un rythme linéaire. Une mise en bouche peu concluante mais loin d’être inintéressante. On rembobine et on remet play. On y trouve de belles choses indiscernables à la première écoute : mélodies travaillées et voix intéressante. Poursuivons. Plus on s’enfonce dans l’album concocté par The Legendary Lightness, plus on y trouve des sonorités judicieuses et des morceaux d’une qualité certaine. « All the Bliss » et « Sweet Home » jouent sur une indie-pop agréable, à l’opposé du morceau inaugural mais toujours travaillés minutieusement. Tandis que « Come Away » et « Oh How She Sways » versent plus dans des sonorités indie-folk. Avec ce troisième album, The Legendary Lightness touche à une palette variée, mélangeant subtilement différents genres. « Je voulais me distancer de cette scène ondé zurichoise », signalait Hobi. Mais force est de constater que le Zurichois se démarque de la scène helvétique par sa capacité d’alterner les genres. Un recueil qui s’écoute attentivement, plusieurs fois, avec en prime « Strolling Into Town », dernière chanson qui vous emmène délicatement vers le clap de fin d’un opus surprenant et réussi.