Comment passer les derniers jours de l’année de la meilleure façon possible ? En écoutant notre sélection musicale du mois de décembre bien sûr ! Cette semaine, on s’intéresse à de très très jeunes artistes, mais pas seulement.
« The Garden » – Basia Bulat
Elle est canadienne d’origine polonaise, et déjà quelques années de carrière derrière elle. Basia Bulat, et 5 albums à son actif, s’apprête à sortir The Garden le 25 février prochain, via Secret City Records. 6ème album sous forme de compilation incluant 14 titres repris des précédents opus de la chanteuse, et arrangés par Owen Pallett, Paul Frith et Zou Zou Robidoux. Chacun à leur façon, ces derniers revisitent les morceaux de Bulat, l’occasion de donner à d’anciennes paroles et mélodies un souffle nouveau. Accompagnant la voix suave de l’auteure-compositrice-interprète, des cordes majestueuses habitent le titre « The Garden », envolée verdoyante dans laquelle vous vous loverez à coup sûr.
« Nino » – The Linda Lindas
C’est le morceau WTF de cette fin d’année. Petit phénomène, le groupe de punk rock The Linda Lindas balance « Nino », un morceau qui fait la part belle à Nino le chat, mangeur de souris et de rats qui chasse la nuit. Une chanson punk aux paroles légères que l’on doit au groupe de filles formé en 2018 et originaire de Los Angeles. Une formation tout fraîche, mais surtout très jeune, car aucune de ses membres n’a encore le droit de vote ou le permis de conduire. Eloise au chant et à la basse a 13 ans, Mila au chant et à la batterie a 10 ans, tandis que Bela et Lucia, toutes deux au chant et à la guitare, les « vieilles » du groupe, ont respectivement 16 et 14 ans. Après le titre « Racist, Sexist Boys » vu plus de 4 millions de fois sur Instagram, un EP en 2020, et après avoir fait la première partie d’Alice Bag et Bikini Kill, ainsi qu’une apparition dans le film d’Amy Poelher, « Moxie! », le girls band à l’énergie dévastatrice donne un bon coup de pied dans la fourmilière du punk rock made in LA.
« Bubblegum » – Quinn Christopherson
Il s’est fait connaître en remportant le concours Tiny Desk de NPR en 2019 avec le titre « Erase Me », un morceau racontant son parcours de personne transgenre. Quinn Christopherson exorcise ses démons à travers ses chansons. Une mère ancienne toxicomane, lui-même ancien alcoolique, le chanteur a trouvé dans la musique le moyen de ne pas se laisser couler. Après être parti en tournée aux États-Unis avec des artistes comme Courtney Barnett ou Portugal The Man, son premier album devrait voir le jour en 2022. En attendant, l’artiste natif d’Anchorage en Alaska vient tout juste de sortir I Am Bubblegum, un EP regroupant une série de chansons sensibles, dont le premier extrait « Bubblegum » traite de l’évolution propre à chacun : « Nous sommes souvent poussés à définir notre identité, comme s’il s’agissait de quelque chose de définitif. Cependant, qui je suis n’est pas écrit dans la pierre. Les choses changent. « Bubblegum » est une chronique de mon évolution en tant que personne. », déclarait Quinn Christopherson qui risque fort de faire parler de lui l’année prochaine.