« A Mermaid In Lisbon » – Patrick Watson
L’artiste né au États-Unis et émigré au Canada refait parler de lui avec 3 titres regroupés sur A Mermaid In Lisbon. Patrick Watson désire désormais explorer d’autres formats. Et le chanteur de préciser : « C’est (ndlr : le format 3 titres) une des structures les plus historiques des longs formats. C’est suffisamment long pour créer un univers, mais assez court pour être entièrement écouté par les gens dans ce monde moderne. Je crois que cela donne bien plus de liberté à un artiste qu’un album traditionnel, et je trouve que c’est un format intéressant à explorer. » Nous voilà avertis !
Les 3 titres présents sur A Mermaid In Lisbon ont été inspirés par les marches de Watson dans les rues de la ville portugaise, endroit qu’il affectionne beaucoup et qui lui a particulièrement manqué durant la quarantaine. Toujours dans une volonté de rendre la vie plus douce et agréable aux gens après une année difficile, le chanteur livre « Se Tu Soubesses », « Can’t Stop Staring At The Sun » et « A Mermaid In Lisbon », morceau en collaboration avec la chanteuse portugaise Teresa Salgueiro, une des grandes influences de Watson.
« Disco » – Geese
Ils sont jeunes, originaires de Brooklyn, ils font de la musique après l’école dans un sous-sol, des baskets en guise de pieds de micro. Faire de la musique, un point c’est tout. Geese est ce genre de groupe fondé entre amis, petit projet destiné peut-être – sûrement – à devenir grand. Premier single troublé et urgent, puisant dans le chaos une énergie à la fois impertinente, naïve et puissante, « Disco » libère de façon complètement désordonnée les états d’âme de chacun des membres du groupe, en concentrant l’agitation et la frustration ressenties lorsque l’on est un jeune de 18 ans. Du chaos naît la surprise rock de 2021.
Sorti sur Partisan/Play It Again Sam, « Disco » précède la sortie d’un album prévu avant la fin de l’année.
« The Ball » – Ora The Molecule
C’est le projet musical de la Norvégienne Nora Schjelderup, Ora The Molecule est un concentré de pop douce, de synthwave et d’électro légère. Influencée par des Suzanne Vega, Kraftwerk et autres Fleetwood Mac, Ora The Molecule livre un premier album dans lequel elle se pose comme spectatrice du monde qui l’entoure : « Vous pouvez voir le projet comme un oiseau qui se promène et se sent stupide de ne pas comprendre comment tout fonctionne », explique la chanteuse qui a grandi entre l’Italie, l’Espagne et la Norvège. Mais c’est à Los Angeles, après être venue rendre visite à son père biologique, qu’elle rencontre ses partenaires de musique, Sju Smatanova et Jan Blumentrath, avec qui elle s’isole dans une maison nichée dans les montagnes espagnoles et enregistre Human Safari.
Après « Creator », premier extrait de l’album et « Die To Be A Butterfly », Ora The Molecule a dévoilé « The Ball », dernier single en date des 12 titres de son premier opus Human Safari à paraître le 23 juillet via Mute Records.