Vous êtes en vacances et vous vous ennuyez sec ? Ça tombe bien, on a ce qu’il faut pour occuper quelques-unes de vos soirées au cas où vous n’auriez pas votre pass sanitaire/ test PCR / test rapide pour aller vous coller aux barres de pole dance les boîtes de la place. Dans les séries que nous vous proposons, on parle de relations amoureuses compliquées et de retraite wellness dans un havre de paix… Enfin c’est ce qu’ils croient…
Modern Love (saison 2)
L’amour encore et toujours. Le sujet inspire sans relâche les scénaristes et la série « Modern Love » ne fait pas exception. La première saison nous avait déjà séduits par sa simplicité de ton. Une série sans prétention qui rappelait la beauté, mais aussi la difficulté d’aimer, qui rappelait également que nous sommes tous, d’une façon ou d’une autre, déterminés par les relations amoureuses qui jalonnent notre existence.
Mais avant tout, séance de rattrapage pour ceux du fond : « Modern Love » est directement inspirée de la célèbre rubrique du New York Times du même nom. Naviguant entre amour, amitié, échecs, ruptures, et retrouvailles, la mini-série des studios Amazon se nourrit de 8 histoires vraies pour construire ses 8 chapitres. Sur le même principe que la première saison, la deuxième mouture se concentre sur une seule relation par épisode. Des personnages différents pour des histoires uniques, chaque chapitre a sa propre teinte. Pas besoin donc d’avoir vu la première saison pour se plonger dans le seconde.
Et alors que la saison 1 se déroulait à New York, le deuxième round nous emmène au-delà des frontières américaines, jusqu’en Irlande notamment où, dans un train, deux voyageurs (Lucy Boynton, Kit Harington) se croisent, se regardent et tombent sous le charme l’un de l’autre le temps d’un trajet. La série nous emmène aussi explorer la vie nocturne de Zoe (Zoë Chao) qui souffre du syndrome de retard de phase du sommeil. Elle ne peut dormir qu’en journée et vivre la nuit, alors que le reste du monde est silencieux. Pour Jordan, rencontré dans un restaurant, les perspectives d’avenir s’amenuisent au fur et à mesure que la relation avance. Il y a aussi ce militaire (Garrett Hedlund) trompé par sa femme avec leur voisin et qui se lie d’amitié avec l’épouse de ce dernier (Anna Paquin). Du lâcher prise à la guérison, les belles histoires sont souvent à quelques portes de chez soi. Et puis, il y a encore cette femme (Minnie Driver) et sa vielle voiture qui tombe en panne tous les jours. Mais pourquoi persiste-t-elle à garder cette épave ? Incarnation d’un amour éteint mais éternel, un objet est parfois le symbole trop puissant de ce que l’on avait et qu’on ne peut laisser partir. Et des histoires, il y en a encore.
Aussi différents soient-ils, ces récits ont tous un point commun : l’amour. La série met en exergue le sentiment amoureux, celui-là même qui tisse des trajectoires, forge des destins, détermine les personnes que l’on est et que l’on sera. Des récits dramatiques ou plus légers, les épisodes certes inégaux en intensité, sont des condensés de vie, des témoignages de sentiments profonds. C’est beau, parfois drôle, souvent émouvant et pudique, et c’est à découvrir dès le 13 août sur Amazon Prime Video.
Nine Perfect Strangers
Le contexte est idyllique. Dans un écrin de verdure, où la végétation luxuriante caresse du bout des feuilles les sources d’eau abondantes, un havre de paix et de sérénité se dresse. Lieu de retraite, spa de luxe, 9 étrangers viennent y séjourner pour quelques jours de repos bien mérité. Ils et elles des sont écrivains sur le déclin, des anciennes gloires de football, des femmes bafouées, des parents désemparés ou des couples en péril, et rêvent d’une pause dans leur vie chaotique. Ce qu’ils ne savent pas c’est que ces vacances vont se révéler moins reposantes que prévu. Des traumas, des doutes et des peines enfouies, tous seront livrés à leurs propres blessures. La maîtresse des lieux, une femme russe mi-gourou, mi-naïade à la chevelure blonde platine, va s’affairer à déterrer les plus sombres souvenirs et peines de ses invités afin de les guérir. Figure aussi inquiétante qu’apaisante, cette gourou du nom de Masha traîne, elle aussi, un passé nébuleux.
Après « Big Little Lies », roman de Liane Moriarty, c’est au tour de « Nine Perfect Strangers », autre livre de la romancière, de se voir adapter sur petit écran. Même équipe puisque c’est David E. Kelley qui en est le créateur et Nicole Kidman qui tient le rôle principal. Le reste du casting n’est pas mal non plus, voyez plutôt : Michael Shannon, Melissa McCarthy, Luke Evans, Tiffany Boone, Regina Hall, Bobby Cannavale, Samara Weaving, on continue ? Pas la peine, je crois qu’on vous a déjà donné envie.
Et cette ribambelle d’actrices et d’acteurs rivalisent de savoir-faire au moment d’incarner leur personnage tantôt drôle, tantôt dévasté. Aucun protagoniste n’est laissé sur le banc de touche et tous suscitent toujours un peu plus la curiosité. En bref, on se prend au jeu et on empile les épisodes les uns après les autres. On veut connaître la suite, car à ce stade-là, on ne demande qu’à savoir ce qui se trame réellement derrière ce décor parfait… Réponse dès le 18 août sur Hulu et le 20 août sur Amazon Prime Video.